Retour sur l’histoire du Gué
        Bernard Douard, Maire de Montgermont de 1989 à 1995 a créé en 1969, l’ébauche de cette belle association qui s’est appelée le Gué d’Olivet en 1985. 
        Initialement, ce «centre communal d’activité» était rattaché à la municipalité. Le maire de l’époque, Pierre Texier a non seulement soutenu cette initiative mais également encouragé son développement. Il est important de se situer dans le contexte. Il n’y avait à ce moment-là, à Montgermont, que 600 habitants. La création de lotissements favorisait l’arrivée de nombreuses familles dans la commune. Aussi, s’est posée très vite la question d’occuper les enfants le mercredi afin d’éviter qu’ils ne soient livrés à eux-mêmes. Les membres fondateurs de ce centre étaient constitués de Bernard Douard, Yves Droumaguet et de Francis Le Hérissé (enseignant aux carrières sociales). Ainsi, ils ont créé en novembre 1969 une association loi 1901 qui se voulait apolitique et laïque. Pour la première fois à Montgermont, on rassemblait autour d’une même table des personnes ayant des sensibilités différentes. Bernard Douard a été élu premier président et le noyau dur de son équipe était composé de Francis Le Hérissé (vice président), Renée Le Hérissé et sœur Cécile (directrices d’école et membres de droit), Jean-Claude Menou, trésorier (directeur de l’inventaire à la Drac). A partir de 1970, le centre communal d’activité met en place les animations du mercredi : cours de flûte et, sous l’égide de Melle Le Cozic (inspectrice départementale de la jeunesse et des sports), des cours de danse. Le groupe «Ars juvenis» se produit dans l’église de Montgermont, une première qui, à l’époque, a pu surprendre. Peu à peu les activités s’ouvrent aux adultes avec des sorties théâtre à Rennes à la maison de la culture (actuel TNB), feux de la Saint-Jean avec chants et danses bretonnes, des rallyes familiaux et des conférences. En 1974, le centre communal organise la fête des vieux métiers. En 1982, est créé un poste d’animatrice, afin d’assurer les permanences du centre et les animations du mercredi.
        C’est en 1985 qu’un tournant important est pris. L’association change de nom et devient le Gué d’Olivet. Les objectifs s’élargissent avec la volonté de promouvoir une éducation populaire à l’usage des Montgermontais et des communes environnantes. Dès lors, le CLSH (centre de loisirs) devient indépendant et le poste de l’animatrice assurant les permanences est supprimé.Depuis cette période plusieurs présidents se sont succédés. Alain Poulard, Francis Verdys, Chantal Perramant. En 1993, Michel Lemarchand reprend le flambeau et en 1999, Etienne Walger lui succèdera.
        En 2001, Catherine Raoul, devient présidente du Gué d’Olivet et ce, jusqu’à ce jour. En une dizaine d’années, nous sommes passés de 345 adhérents à aujourd’hui 600 avec 26 activités adultes, 8 pour les enfants et ados sans compter les participants à de nombreux stages (aquarelle, bijoux, mosaïque...).
        Impossible d'avoir une telle longévité sans des animateurs salariés, bénévoles et prestataires, qui encadrent ces différentes activités. Impossible non plus d'avancer sans des bénévoles qu'ils agissent ponctuellement ou plus régulièrement (voir la section bénévole de ce livret). Ceci est d'autant plus primordial lors de période troublée comme nous l'avons vécue cette année 2020.
C'est dans ce contexte particulier de la crise sanitaire que suite à l'assemblée générale extraordinaire, un nouveau bureau a été constitué. Le Gué d'Olivet peut continuer sa route.
Un grand merci à tous ceux qui prennent le relai pour que continue le fonctionnement de l'association, à nos salariés et ex salariés, bénévoles et ex bénévoles et à la Municipalité qui soutient l'association. Sans eux aucune activité proposée dans ce livret ne pourrait voir le jour.
Vifs remerciements à tous ceux qui quittent le bureau et qui se sont très fortement investis de nombreuses années, tout particulièrement à notre présidente sortante Catherine RAOUL.